En ces temps où Seytanh…
(Attention : dans ce poème, Seytanh se prononce à la tauren, c'est-à-dire [cétan])
C’était en ces temps où Seytanh avait sept ans,
Et observait le monde avec ses yeux d’enfant.
Et c’est en l’explorant qu’un jour elle découvrit
Tout au bord d’un étang, une prairie sans vie…
Ses temps de rêverie demandant solitude,
Partir seule en ce lieu devint son habitude.
Souvent elle s’étendait, en cet endroit caché,
Non loin d’un grand fossé, tant profond que secret.
Et c’est en somnolant qu’elle finit par tomber
Tout au fond attirée par de sombres pensées.
Ses tentatives furent vaines pour quitter cet enfer :
Le gouffre était vivant ! Et laissa Seytanh faire…
Quand elle fut épuisée, sept mots il formula
Dans cet ancien langage signifiant son trépas !
Voilà comment l’enfant, qui comptait sept printemps,
Disparut en été, et nul ne sait comment.
En automne elle surgit, de la terre sortant :
C’était un mort-vivant ! Mais sans ses yeux d’antan…
L’histoire de Seytanh vous intrigue ? Saurez-vous retrouvez les 13 apparitions de son nom cachées dans le texte… ?